Comme avec Moïse Katumbi, l’ancien Président de la RDC Joseph Kabila a rencontré les 16 et 17 décembre à Addis-Abeba, l’opposant Claudel Lubaya. Il ressort de leurs échanges une alliance politique pour défendre la démocratie et restaurer la sécurité nationale en République Démocratique du Congo.
Les deux leaders ont dénoncé ce qu’ils qualifient de dérive autoritaire et de mauvaise gestion sécuritaire et économique sous le régime actuel de Félix Tshisekedi. Joseph Kabila et Claudel Mubaya, ont exprimé leur inquiétude face à l’insécurité généralisée et au recours excessif aux forces étrangères et mercenaires au détriment des Forces Armées Congolaises (FARDC). Ils accusent la présidence actuelle d’avoir affaibli la souveraineté nationale et d’avoir plongé la population dans une précarité croissante, marquée par la misère, le chômage et une inflation galopante.
Sur le plan politique, Kabila et Lubaya ont fustigé les discours divisionnaires et manipulateurs qu’ils jugent nuisibles à la cohésion nationale. Ils ont également dénoncé l’absence de vision et la mauvaise gouvernance du pouvoir en place, qu’ils estiment être responsable des tensions sociales et de l’instabilité politique actuelle.
Appelant à une mobilisation nationale, les deux leaders ont invité les forces vives de la société à se rassembler pour protéger les acquis démocratiques et garantir un avenir plus stable pour le pays. Ils ont plaidé pour une résistance pacifique et un retour à l’État de droit, tout en réaffirmant leur engagement à restaurer l’ordre et à renforcer les institutions républicaines.
Cette déclaration marque également le retour sur la scène politique de Joseph Kabila, qui s’engage, aux côtés de Claudel Lubaya, à incarner une alternative politique crédible pour l’avenir de la RDC. Leur alliance ouvre la voie à un nouveau front d’opposition, avec l’objectif de réconcilier la Nation et de poser les bases d’une gouvernance plus efficace et inclusive.
La Rédaction