À l’occasion du 24e anniversaire de l’assassinat de l’ancien Président Laurent-Désiré Kabila, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) de la République Démocratique du Congo a annoncé son intention de revisiter le procès lié à cet événement marquant de l’histoire du pays.
Une démarche pour établir la vérité historique
D’après Paul Nsapu, Président de la CNDH, cité par l’ACP, cette initiative vise à déterminer si l’affaire peut être définitivement classée ou si elle doit rester ouverte pour d’éventuelles investigations supplémentaires.
« Nous allons, au niveau de la CNDH, analyser si le procès qu’il y a eu sur l’assassinat de l’ancien Président de la République, feu Laurent-Désiré Kabila, est un dossier à classer ou reste ouvert », a-t-il déclaré.
Selon lui, cet assassinat continue d’avoir des conséquences négatives sur la vie politique et sociale du pays. Il estime que la recherche de la vérité est essentielle pour éclairer le peuple congolais et les générations futures sur les circonstances de cet événement tragique.
Un contexte historique toujours sensible
L’assassinat de M’zee Laurent-Désiré Kabila, survenu le 16 janvier 2001, a laissé un impact durable sur la République Démocratique du Congo. Bien qu’un procès ait été mené et des condamnations prononcées, des zones d’ombre subsistent encore sur les responsabilités et les acteurs impliqués.
Pour le Président de la CNDH Paul Nsapu, cette démarche pourrait répondre à une demande persistante de transparence et de justice de la part des Congolais. « Il faut que le peuple sache, que les générations sachent la vérité », a-t-il insisté.
La réévaluation de ce procès pourrait également s’inscrire dans une dynamique de réconciliation nationale et de consolidation de la démocratie en RDC. En examinant les faits sous un nouvel angle, la CNDH entend renforcer la confiance des citoyens dans les institutions et promouvoir une gouvernance basée sur la justice et la vérité.
La Rédaction