La lutte contre le banditisme urbain se poursuit avec fermeté à Kinshasa. Après plus d’un mois de mise en œuvre, l’opération Ndobo menée par la Police nationale congolaise (PNC) a déjà permis l’arrestation de 1 855 présumés bandits urbains, communément appelés Kuluna.
Une intervention musclée et progressive
Selon un communiqué publié ce lundi 23 décembre par le commissariat provincial, la quatrième phase de l’opération a permis d’interpeller 391 suspects au cours du week-end dernier. Cette phase, dirigée par le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba, s’inscrit dans une stratégie d’intervention ciblée contre les groupes criminels perturbant la sécurité publique dans la capitale.
Pour mener à bien cette vaste opération, environ 6 600 policiers ont été mobilisés. Leur mission est claire : éradiquer le phénomène Kuluna et restaurer un climat de sécurité dans les quartiers de Kinshasa. Cette mobilisation témoigne de la volonté des autorités d’en finir avec l’insécurité qui sévit dans la ville.
Défis liés à la détention des suspects
Avec un nombre croissant de personnes arrêtées, la gestion des détenus devient un défi majeur. Lors de la 26ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue le 26 décembre, le Vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a instruit le gouverneur de Kinshasa, Daniel Bumba, de trouver des lieux appropriés pour détenir ces suspects dans des conditions humaines et sécurisées.
Cette opération envoie un signal fort aux délinquants et rassure la population sur la détermination du gouvernement à rétablir l’ordre et la sécurité. Les autorités appellent également la population à collaborer avec la police en dénonçant tout comportement suspect pour appuyer les efforts en cours.
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