RDC : Le Président Félix Tshisekedi appelle la jeunesse à « l’intégrité » à la conférence internationale de lutte contre la corruption


En marge de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le Président Félix Tshisekedi a appelé les jeunes à faire le choix décisif de « l’intégrité et du bon combat » pour lutter contre la corruption dans le pays. Le chef de l’État a lancé cet appel ce lundi 9 décembre 2024 à Kinshasa, lors de l’ouverture des assises de la conférence internationale sur la corruption, organisée par l’inspection générale des finances (IGF).

Sous le thème « mobiliser la jeunesse africaine dans la lutte contre la corruption pour des lendemains meilleurs », le Président congolais a déclaré, à cette conférence, que les jeunes de son pays avaient tout pour contrer les pratiques douteuses de corruption, qui gangrènent les finances publiques. À cet effet, Il a fait savoir que la jeunesse est la clé de voûte de lutte contre la corruption.

« Les jeunes portent en eux l’énergie, la vigueur morale, le sens du bien commun et de la justice nécessaire pour transformer nos pratiques », a-t-il rappelé dans son discours d’ouverture. « Ils constituent un vivier inestimable de citoyens éclairés capables de s’opposer aux abus, de refuser les compromissions et de se former aux bonnes pratiques », a rapporté une dépêche de la Presse Présidentielle.

Pour Félix Tshisekedi, la jeunesse congolaise est victime de la corruption mais elle peut en devenir l’antidote :« C’est à elle de faire le choix décisif, celui de l’intégrité, celui du bon combat », a-t-il précisé en relevant le combat « du défunt Floribert Bwana Chui, martyr à 26 ans de l’honnêteté et de la probité absolue ».

Le combat mené contre la corruption

D’après la même source, le Président congolais a surtout rappelé qu’il a fait de la lutte contre la corruption un des piliers de la corruption de sa gouvernance à la tête de la République Démocratique du Congo, un pays aux immenses ressources naturelles dont le développement peine à être visible à cause notamment de la corruption dans le secteur extractif.

« Dès mon avènement à la magistrature suprême, j’ai eu à cœur de redorer le blason de toutes les institutions et les organes qui concourent à la lutte contre la corruption dans notre pays », a affirmé le Président Tshisekedi. « J’ai ainsi apporté un soutien politique, légal et logistique renouvelé à la Cour des comptes, garantie du contrôle rigoureux des finances publiques », a-t-il conclu.

Pour sa part, Jules Alingete, Inspecteur Général Chef de services de l’IGF, a mis en exergue tous les efforts fournis par le Président Tshisekedi « Pour redynamiser les structures nationales de lutte contre la corruption ». À cet effet, Il s’est appesanti sur le « contrôle à priori » exercé par son institution au sein des services publics.

Il sied de signalers que 13 pays africains  membres du Forum des Inspections générales des Finances et des Institutions assimilées (FIGE) participent à ces assises. Cette structure, actuellement chapeauté par l’Angola, passera sous la présidence tournante de la RDC pour l’exercice 2026 à 2028.

Saïbe Kabila

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