Les parties prenantes au processus de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) en République Démocratique du Congo se sont réunies dans la salle Bukavu de l’hôtel Pullman pour finaliser et valider le Rapport ITIE-RDC 2022. Cet atelier, organisé sous le financement du projet ENCORE, marque une étape clé vers une gestion plus transparente et responsable des ressources naturelles du pays.
Le Coordonnateur National de l’ITIE-RDC Jean-Jacques Kayembe a ouvert la séance par un mot d’introduction. Il s’est largement étendu sur les enjeux liés à cette rencontre.
L’intervention de l’Administrateur Indépendant (AI) a permis d’évaluer les observations soumises par les parties prenantes. Celles-ci ont ensuite été examinées et affinées dans des groupes de travail, formés selon les collèges.
Les échanges ont porté principalement sur l’analyse des données recueillies et la formulation des recommandations pour améliorer la transparence des flux financiers issus du secteur extractif. « Ce rapport doit refléter les attentes de tous et poser des bases solides pour une gouvernance équitable », a souligné un participant représentant la société civile.
Le processus s’inscrit dans une logique d’inclusivité et de redevabilité, en tenant compte des préoccupations des différentes parties impliquées — gouvernement, entreprises et organisations de la société civile.
Validation et publication imminente
La deuxième journée, le 27 décembre, a été consacrée à la restitution des travaux en groupes et à la validation finale du rapport. Une publication en ligne est prévue avant le 31 décembre 2024, garantissant ainsi l’accès à l’information pour le grand public.
« Ce rapport est un outil essentiel pour renforcer la confiance entre l’État, les entreprises et la population », a déclaré Jean-Jacques Kayembe Coordonnateur National de l’ITIE-RDC.
Un pas vers la transparence et la redevabilité
Ce processus illustre l’engagement de la RDC à respecter les normes internationales en matière de gouvernance des ressources naturelles. Les recommandations issues de cet atelier devraient contribuer à améliorer la gestion des revenus issus des industries extractives et à renforcer les mécanismes de contrôle et de suivi.
Alors que le pays continue d’exploiter ses richesses minières, ce rapport 2022 est attendu comme un levier pour garantir une redistribution équitable des ressources et répondre aux attentes des citoyens.