Lubumbashi: La fête des mangeurs de cuivre célébrée avec faste à la Gécamines


La Gécamines a marqué d’une pierre blanche la grande fête des mangeurs du cuivre en dates du 12 au 13 décembre 2024 à travers une série d’activités festives et culturelles, mêlant visites, prières et compétitions sportives. Un moment de célébration et de reconnaissance pour cette entreprise emblématique du secteur minier congolais.

En effet, les festivités ont démarré le 12 décembre par des visites guidées des installations phares de la Gécamines. Les sites emblématiques tels que l’école primaire Gécamines, Amalia, Maadini et l’hôpital Gécamines Sud ont ouvert leurs portes aux visiteurs. Ces visites ont permis de montrer l’impact socio-économique de l’entreprise sur la région. Des fanfares et des jeux ont animé ces moments, ajoutant une touche festive à l’événement.

Le 13 décembre, une messe solennelle a été célébrée à la paroisse Saint Éloi par l’abbé Jean-Pierre Chibal Mosh Makuk. Il a salué la mémoire des pionniers de la Gécamines tout en appelant à l’unité et à l’amour entre les agents pour garantir la prospérité de l’entreprise. « Un esprit de collaboration et de fraternité est indispensable pour affronter les défis à venir», a-t-il souligné dans son homélie.

L’ambiance festive s’est prolongée sur le terrain de football où l’équipe de la Gécamines, en rouge, a affronté celle de STL, en bleu. Après une rencontre disputée, STL a inscrit l’unique but du match à la 19e minute, s’imposant ainsi par un score de 1-0. Une victoire sportive qui a clos les festivités dans un esprit de compétition saine et conviviale.

Pour rappel, mangeurs de cuivre, est une fête historiquement ancrée dans la tradition Sanga que la Gécamines SA, première société nationale productrice de cuivre a adoptée pour perpétuer l’histoire glorieuse et le génie créateur des ancêtres qui, à l’aide d’une technologie devenue aujourd’hui fort rudimentaire, procédaient à la coulée de cuivre pour produire des croisettes. Il s’agissait jadis, d’une activité métallurgique des autochtones du Grand Katanga qui, au début de chaque mois de décembre, rangeaient houes, machettes, filets de pêche et fusils de chasse pour s’adonner à la fabrication artisanale des croisettes.

Consolate Nawej

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