Lubumbashi : Beni Rashidi décroche son DEA avec une étude-choc sur les salaires des journalistes

Le chercheur multidisciplinaire et journaliste Beni Rashidi a franchi un cap académique majeur ce mercredi 10 avril 2025, en obtenant son Diplôme d’Études Approfondies (DEA) en Gestion des Ressources Humaines à l’Institut Supérieur de Commerce (ISC) de Lubumbashi. Une soutenance marquée par la présentation d’un mémoire percutant sur les écarts salariaux dans les médias lushois.

Intitulé « Étude comparative du traitement salarial des journalistes de Lubumbashi dans les médias communautaires et commerciaux », son travail met en évidence de profondes inégalités entre les professionnels de l’information, quel que soit leur environnement médiatique.

 

« Les résultats sont à la fois surprenants et bouleversants. Ils confirment que la modicité salariale est une constante, quel que soit le type de média », a déclaré le nouveau diplômé à l’issue de sa présentation.

Grâce à une approche méthodologique rigoureuse, Beni Rashidi a croisé des données issues de plusieurs rédactions locales. Il dresse ainsi un portrait sans concession des conditions de vie des journalistes dans la capitale cuprifère, souvent marquées par la précarité et le manque de reconnaissance.

 

« Je voulais que cette recherche serve de plaidoyer en faveur de la dignité professionnelle des journalistes. Il est temps de mettre un terme au silence autour des conditions salariales indécentes », a-t-il ajouté.

Son mémoire a été chaleureusement salué par le jury, qui a reconnu la pertinence de son sujet et la solidité de ses analyses. Dans ses remerciements, Beni Rashidi a exprimé sa reconnaissance à ses proches, ses encadreurs et à tous ceux qui l’ont soutenu durant ce parcours.

 

« Grâce à votre accompagnement, la RDC et le monde disposent désormais d’un spécialiste RH formé dans la rigueur scientifique. Je suis animé d’un amour profond pour la science. C’est elle qui me dévore ! »

Un parcours inspirant pour la jeunesse

Figure montante du journalisme congolais, Beni Rashidi incarne cette nouvelle génération de professionnels engagés, capables d’allier recherche académique et plaidoyer social. Sa réussite sonne comme un message d’espoir pour de nombreux jeunes chercheurs appelés à s’investir dans des thématiques à fort impact.

« À Dieu seul la gloire », a-t-il conclu, sous les applaudissements nourris de l’assistance venue célébrer ce moment solennel.

 

La Rédaction

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