Haut-Katanga : Les enjeux environnementaux et fonciers au menu de la session extraordinaire à l’Assemblée

L’Assemblée provinciale du Haut-Katanga tiendra une session extraordinaire à partir du mercredi 08 janvier 2025, à 10 heures précises, dans son nouveau siège. L’annonce a été faite dans un communiqué officiel par David Kitondo Mumba, Rapporteur de cet organe délibérant.

Un ordre du jour centré sur les enjeux environnementaux

Cette session extraordinaire fait suite à des préoccupations exprimées lors de la session ordinaire de septembre 2024, clôturée le 30 décembre dernier. Les élus provinciaux avaient insisté sur la nécessité d’aborder deux problématiques majeures :

• La spoliation du Lac Tshombe et de la rivière Lubumbashi.

• Le non-respect des normes environnementales par certaines entreprises opérant à Likasi et Lubumbashi.

Selon le Rapporteur, cette session spéciale vise à examiner les conclusions d’une commission d’enquête spéciale, qui n’avait pas encore présenté son rapport lors de la dernière plénière, tenue le 26 décembre 2024.

Une descente sur terrain pour évaluer la situation

Dans le cadre des préparatifs de cette session, le Président de l’Assemblée provinciale, Michel Kabwe Mwamba, avait dépêché, le 6 décembre dernier, une délégation des députés provinciaux au quartier Mampala, dans la commune de Lubumbashi.

Cette mission avait pour objectif de constater les constructions anarchiques érigées dans le lit de la rivière Lubumbashi, à la suite des cris d’alarme lancés par la population locale.

Pour certains élus provinciaux, la spoliation des ressources naturelles et la destruction de l’écosystème représentent une menace directe pour la population. Les activités illégales autour du Lac Tshombe et de la rivière Lubumbashi risquent d’aggraver les inondations et la pollution des eaux, exposant ainsi les habitants à des risques sanitaires et économiques.

La session extraordinaire devra également se pencher sur les pratiques des entreprises minières et industrielles accusées d’exploiter les ressources de manière irresponsable, notamment dans les villes de Likasi et Lubumbashi.

 

Jean-Robert Djema

 

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