Après près d’une décennie d’instabilité, le Conseil provincial de la jeunesse du Haut-Katanga a officiellement investi son bureau exécutif, ce jeudi 13 mars 2025, lors d’une cérémonie solennelle à Lubumbashi. Présidée par le ministre des Jeunes et de l’Éveil patriotique, Georges Kadinga, au nom du gouverneur Jacques Kyabula, cette investiture marque un tournant décisif pour la jeunesse de la province.
Un nouveau bureau pour une nouvelle dynamique
Élu en décembre 2024, le comité dirigé par Orville Kanyembo a été installé après la lecture des procès-verbaux d’élection et d’investiture. Ce dernier a reçu les insignes du pouvoir des mains de Laeticia Tshimpe, cheffe de division de la jeunesse.
Dans son discours, le nouveau président a placé son mandat sous le signe de la cohésion et de l’engagement citoyen. « Ce moment symbolise un engagement de prise de responsabilités et une volonté farouche de transformer notre province et notre pays. Je voudrais exprimer ma gratitude à Son Excellence le Gouverneur pour son engagement en faveur de la jeunesse », a-t-il déclaré.
Les priorités du nouveau comité
Aux côtés d’Orville Kanyembo, deux femmes occupent des postes clés dans le bureau exécutif :
Pascaline Mwenge, première vice-présidente en charge de l’administration, a insisté sur la nécessité de structurer le mouvement associatif des jeunes. « Nous voulons mettre fin aux structures fictives et encourager celles qui existent à se formaliser. L’entrepreneuriat et la formation des jeunes seront aussi au cœur de notre action », a-t-elle affirmé.
Mauricette Yowari, deuxième vice-présidente chargée du genre, a plaidé pour une inclusion accrue des jeunes filles, des femmes et des personnes vivant avec handicap. « Nous devons veiller à ce que chaque jeune, quel que soit son statut, ait une place et une voix dans les instances de prise de décisions », a-t-elle souligné.
L’investiture de ce bureau met fin à neuf années d’inaction du Conseil provincial de la jeunesse du Haut-Katanga, paralysé par une longue crise. Ce nouveau départ ouvre une nouvelle page et porte l’espoir d’une meilleure prise en compte des préoccupations de la jeunesse dans les politiques publiques provinciales.
Junior Ngandu