Ce samedi 23 novembre 2024, restera à jamais gravé dans les mémoires du Football Club Féminin TP Mazembe, sacré champion d’Afrique lors de la 4ᵉ édition de la Ligue des Champions féminine de la CAF. L’équipe de Moïse Katumbi a triomphé face à l’AS FAR Rabat, l’emportant 1-0 au terme d’une finale intense disputée au stade El Abdi de Jedida.
Les Corbeaux, comme on les surnomme, écrivent ainsi une nouvelle page de l’histoire du football féminin africain. En plus de devenir la première équipe d’Afrique centrale à remporter ce prestigieux trophée, Mazembe devient la deuxième formation d’Afrique noire à décrocher la couronne suprême.
Après avoir enchaîné les titres, avec la Coupe du Congo à Lubumbashi et le tournoi UNIFFAC à Kinshasa, les joueuses de Mazembe ont ajouté une troisième étoile à leur palmarès, cette fois au Maroc, en battant les Marocaines de FAR Rabat qui évoluaient à domicile.
Dès le coup d’envoi, l’équipe congolaise a montré sa solidité, avec une attaque incisive et une défense infranchissable. Le but décisif est survenu à la 8ᵉ minute, signé Marlène Kasaj, un tir qui a inquiété les attaquantes marocaines jusqu’à la fin du match.
Au cours de cette campagne, Mazembe a démontré une forme impressionnante, ne concédant qu’une seule défaite en phase de groupes, face justement à FAR Rabat, mais prenant leur revanche en finale avec ce score de 1-0. Le bilan final du club congolais : quatre victoires, une défaite, quatre buts encaissés et onze buts inscrits.
La coache Lamia Boumedi et ses joueuses peuvent se féliciter pour une performance collective exemplaire, couronnée par cette victoire historique.
Une nouvelle ère pour le football féminin
Ce sacre ne se limite pas au TP Mazembe. Il résonne comme une victoire pour le football féminin africain, particulièrement pour la RDC, qui gagne en visibilité sur la scène continentale. Mazembe ouvre la voie à des nouvelles ambitions pour les clubs d’Afrique noire et centrale, mettant en lumière l’incroyable potentiel de la région.
Le FCF Mazembe, désormais au sommet, incarne l’espoir d’un avenir encore plus radieux pour le sport congolais.
Ben Abedy